29/05/2023
Qu’est-ce qu’un acompte ?
L'acompte est un 1er versement sur l'achat d'une marchandise ou d'une prestation de services. Le professionnel et le consommateur sont chacun obligé de tenir leur engagement. Un contrat, un bon de commande, ou le fait de verser un acompte sont considérés comme un engagement.
Le professionnel doit fournir la marchandise ou la prestation de services et le consommateur doit acheter le bien ou la prestation prévue par le contrat (sauf accord contraire entre les 2 parties). Si l'un ou l'autre se rétracte, s'il change d'avis, il peut être condamné à payer des dommages et intérêts.
Mais alors, quelle est la différence avec des arrhes ?
Les arrhes sont une somme versée d'avance pour l'achat d'une marchandise ou d'une prestation de services. Le professionnel ou le consommateur peut revenir sur son engagement.
Les arrhes n'obligent pas le consommateur à acheter. En revanche, elles sont perdues si le consommateur annule son achat (sauf si le contrat prévoit la possibilité de récupérer les arrhes en cas d'annulation). Le professionnel qui ne fournit pas la marchandise ou la prestation de services doit rembourser le double des arrhes versées au consommateur.
Maintenant que nous avons rebalayé les définitions et procédés de ces modes de règlements, il nous est plutôt facile de vite comprendre les avantages.
L’acompte vous permet ainsi d’engager votre client dans le processus d’achat/vente et ce même si le devis ou bon de commande n’a pas été signé. Il « responsabilise » l’intention d’achat et protège juridiquement le processus.
Et ce n’est pas son seul avantage ! Grâce à l’acompte vous pérennisez votre trésorerie et limitez les défauts de paiement.
Pour illustrer mon propos :
Clochette vend de la poudre de fée (50€) et ses délais de fabrication sont de 60 jours.
Cela veut dire que Clochette, achète la matière première en amont (15€). Elle reçoit la matière première sous 15 jours puis la transforme en poudre de fée avec sa recette magique ! Ensuite, elle expédie à son client avec la facture, qui lui paiera sa facture quand il y pensera…
Aïe ! Clochette a dépensé 15€ de matières premières, ajoutons à cela ces charges fixes (20€) et plus de 60 jours plus tard son compte en banque est vide !
Clochette met donc en péril son commerce, prend le risque dégrader ces relations avec ces fournisseurs et s’ajoute inconsciemment du stress (ce qui n’est vraiment pas bon pour la poudre de fée !)
« Oui mais le client est roi », me dira-t-on… Certes, sans clients pas de ventes et sans ventes pas de commerces ! Mais ne confondez pas travail et bénévolat.
Que devrait faire Clochette ?
Pirate, le client de Clochette, lui indique être intéressé pour l’achat d’une poudre de fée.
Clochette lui demande alors un versement de 50% à titre d’acompte qui devra se faire avant l’expédition de la marchandise.
Une fois le paiement de 25€ reçu et uniquement en ce cas, Clochette fait partir son produit en expédition avec la facture de solde.
Ainsi Clochette a limité l’impact de ces frais dans sa trésorerie et n’aura avancé que 10€.
Le risque d’impayé en est réduit, car le client est engagé et n’a « plus » que la moitié à payer. Et ça c’est aussi un avantage pour le client, l’étalement de paiement est la première solution de facilité de paiement !
Les fournisseurs de Clochette sont ravis car ils sont toujours payés en temps et en heure, et se démènent pour livrer Clochette toujours plus vite ! 😉
Clochette n’est pas stressée (et ça c’est vraiment bon pour la poudre de fée !) car elle vend ses produits en limitant tous les risques.
Imaginons même, que Pirate était en fait le Capitaine Crochet et ne paiera jamais le solde de la facture. Clochette n’aura perdu « que » 10€ et pourra faire appel à Peter Pan, juge du tribunal de commerce dont elle dépend, qui ne pourra que contraindre le Capitaine Crochet à payer, indemnités compensatrices en plus !
Si cela vous a plu, je développerai et approfondirai le sujet des acomptes en expliquant les différentes méthodes pour le facturer.
N’hésitez pas à me laisser un commentaire !
02/05/2023
Depuis le 15 mai 2022, le nouveau statut de l'entreprise individuelle est entré en vigueur et de nouvelles obligations concernant les mentions obligatoires à mettre dans les documents commerciaux accompagne ce changement majeur.
Le statut unique EI reprend les grandes lignes de l’EIRL en version simplifiée.
En réunissant les différentes formes d’entreprises individuelles en un statut unique EI, la nouvelle mesure apporte plus de protection aux entrepreneurs indépendants et définit les biens relevant du patrimoine professionnel.
En application du décret n° 2022-725 du 28 avril 2022, les créanciers ne peuvent désormais plus saisir les biens personnels des entrepreneurs individuels en cas de litige lié à l’activité professionnelle, même en cas de faillite.
Il existe cependant 5 exceptions qui permettent aux créanciers de saisir les biens personnels :
• En cas de fraude fiscale avérée,
• En cas de non-paiement des charges sociales, des impôts sur le revenu ou de la taxe foncière,
• En cas de dérogation à la demande expresse de l’entrepreneur individuel,
• En cas de cessation d’activité ou de décès,
• En cas de liquidation judiciaire.
Le régime micro-entreprise ne disparaît pas. Vous pouvez toujours créer une entreprise individuelle au régime simplifié micro-entreprise (ou auto-entreprise). Vos biens personnels seront automatiquement protégés en cas de créance personnelle, à condition de bien indiquer la mention EI sur vos documents professionnels.
Quand passer en EI ?
Un micro-entrepreneur bascule automatiquement sous le régime de l'entreprise individuelle (EI) classique lorsqu'il dépasse son plafond légal de chiffre d'affaires (CA) annuel. Il peut également s'agir d'une démarche volontaire.
Quelles sont les charges en EI ?
Une entreprise individuelle regroupe 3 charges fiscales principales : la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), l'impôt sur le revenu (IR), la Contribution Economique Territoriale (qui remplace la taxe professionnelle)
Quels risques en cas d’oubli de la mention EI ?
Restez vigilants et vérifiez que les outils professionnels que vous utilisez (logiciel de facturation, application bancaire, etc.), vous permettent d’intégrer cette mention sur vos documents. Contactez les professionnels avec lesquels vous travaillez (comptable, conseiller bancaire, agence de communication, webmaster, etc.) pour qu’ils mettent à jour vos informations.
En cas d’oubli de la mention “EI”, vous risquez une amende de 750€.
En outre, omettre la mention “EI” revient à déclarer que vous optez pour la non-séparation des biens professionnels et personnels. Vos biens personnels peuvent donc être saisis en cas de dette professionnelle.
Source : https://entreprendre.service-public.fr/actualites/A15744
25/04/2023
Etant en pleine croissance (normal vu la qualité des produits confectionnés !), Charline sa fondatrice, a anticipé l’assujettissement à la TVA de sa société. Ne pouvant être au four et au moulin comme on le dit souvent, elle souhaitait également se dégager d’une partie de son administratif afin de pouvoir se concentrer pleinement sur la fabrication et le développement de sa marque.
J’ai donc rendu visite à Charline dans son atelier, afin de comprendre au mieux son activité et son fonctionnement administratif.
Dans un premier temps, j’ai proposé à Charline de restructurer son organisation administrative en créant des dossiers numériques avec une logique d’archivage adaptée à l’activité et évolutive. Un travail de recherche, centralisation, classement a été nécessaire pour ce faire.
En parallèle, j’ai accompagné Charline dans le choix et la mise en place de son outil de gestion. J’ai créé un tableau de bord rassemblant les années antérieures et l’année en cours afin qu’elle puisse avoir une vision chiffrée et précise de l’évolution de son entreprise.
Ce qui nous a amené en pointant les dépenses face aux entrées ainsi qu’en identifiant les pics d’activités, à fixer les objectifs de trésorerie et de CA.
Dans un deuxième temps, après tout ce travail de centralisation, nous avons fait les démarches pour mettre en place la TVA et ainsi appliquer le traitement sans aucun stress.
Charline a été satisfaite de mon travail et m’a proposé de continuer la collaboration en traitant mensuellement son administratif lié à la TVA (traitement des mails et recherche des factures, pointage bancaire, archivage et déclaration de la TVA).
Nashoba change de statut en EI afin de coller à son développement d’activité. Envisageant même d’embaucher une couturière pour soutenir le rythme et réduire les délais de fabrication.
C’est donc avec enthousiasme que je continue d’accompagner Charline dans son activité et la projection de son futur.
Vous pouvez retrouver NASHOBA CREATION sur Instagram ->@Nashobacreation
Son site internet ->https://www.nashoba-creation.com/
Et vous ? Souhaiteriez-vous que je vous accompagne ?
30/11/2022
L’externalisation administrative est le fait de déléguer une partie ou la totalité de son secrétariat ou de ses tâches administratives à une entreprise tierce.
Travailler seul ou gérer une petite entreprise implique la plupart du temps de jongler entre plusieurs métiers. Certaines tâches administratives obligatoires, parfois lourdes et chronophages, prennent le pas sur le métier premier.
Externaliser sa gestion administrative se présente alors comme un choix stratégique, permettant au dirigeant de se dégager du temps et de se recentrer sur ses objectifs. 9 heures ! Tout de même, ce n’est certainement pas négligeable !
4 (bons) arguments pour faire appel à moi :
1- La maîtrise des coûts
Face à ce nouveau coût, le dirigeant pourrait se raviser et se dire qu’il peut gérer ce pôle. Une vision à court terme ! Cet investissement, passé au compte de charges de l’entreprise, se révélera très vite rentable et ce sous plusieurs aspects. Tout d’abord parce que le coût inhérent à l’externalisation se mue en temps. Devenant à nouveau disponible au dirigeant pour développer son activité.
Ce type de prestation étant validé sous forme de forfait heure par mois, le chef d’entreprise adapte sa « commande » en fonction de ses besoins et des aléas de son entreprise, le coût global reste ainsi sous contrôle.
2- Centré sur son cœur de métier
Être actif sur son propre terrain d’expertise est une clé maîtresse pour le bon fonctionnement d’une entreprise.
3- Gestion du temps
Les journées défilent, se suivent et ne se ressemblent pas. Rien de pire que de devoir interrompre une tâche essentielle à son activité commerciale pour remplir de la paperasse, ou bien gérer un problème administratif. Prévu ou imprévu, l’entreprise peut aussi, de manière occasionnelle ou saisonnière, faire face à un surcroît d’activité.
Pour le dirigeant c’est une option pour optimiser son temps dans l’entreprise et espérer avoir un peu de temps libre pour autre chose !
Vous l’aurez compris, externaliser sa gestion administrative permet à l’entreprise de rester performante, flexible et réactive.
4- Compétences et Connaissances
Quel chef d’entreprise s’avancerait à dire qu’il connait sur le bout des doigts les méandres et évolutions de la gestion comptable, administrative ou encore légale ? Prendre en main ces missions, c’est être certain d’avoir les compétences nécessaires, si tel n’est pas le cas, le dirigeant s’expose à de possibles erreurs qui peuvent être lourdes de conséquences.
Externaliser sa gestion administrative c’est donc faire le choix de s’appuyer sur une personne expérimentée, réactive, qui possède des compétences adaptées, et parfaitement à jour de ses connaissances administratives, légales et autres règles comptables. C’est ce qui donne à l’assistant(e) administrative toute sa valeur ajoutée !
Source chiffre : OFFICEO
16/11/2022
Ma vie d’Entrepreneur. #Ma particularité
Quand on est entrepreneur, on se doit de « changer de casquette » constamment.
Mais on a tous son petit truc, sa particularité !
Aujourd’hui, je vous parle donc de ma particularité… Le milieu de la Culture.
Rémy BOUDET – Réalisateur :
«En dehors d'aimer les Bounty, Sarah a beaucoup d'autres qualités. Patience, persévérance et ténacité. De l'humour aussi, ce qui ne peux qu'ajouter au plaisir de travailler avec elle et, lorsqu'elle est occupée (concentrée donc) et qu'elle vous fait comprendre, avec son regard en coin, que ça n'est pas le moment de la déranger, il suffit de la laisser terminer tranquillement ce qu'elle a à faire et de revenir plus tard avec quelques sucreries. Et là, jamais, au grand jamais, elle ne pensera à de la corruption déguisée (ce qu'aucun d'entre nous n'oserions faire), mais plutôt à de la sympathie réelle que vous avez pour elle. Ce qui n'est pas faux non plus.
Merci Sarah et bonne continuation 😉 »
J’ai grandi dans une famille d’artistes, plus particulièrement de chanteurs et musiciens. J’ai évolué dans le milieu de la gastronomie, vécu dans la ville du célèbre festival du cinéma. Par ailleurs, bien moins connu du grand public, Cannes accueille aussi de merveilleux événements autour de la BD, des jeux de société et j’en passe.
J’ai été bénévole au sein d’une association qui promeut l’art et la culture.
Et bien sûr mon dernier emploi dans une agence audiovisuelle !
Bref La Culture avec un grand « C » a toujours eu une place importante dans ma vie.
Fabien BLANCHON – Réalisateur :
«Sarah a toujours préparé les tournages avec sérieux, méticulosité et efficacité, et surtout : toujours avec le sourire !»
Même si je suis une ‘touche-à-tout’, que ma créativité est débordante et que j’affectionne de travailler les matières (peintures, tissus, argile, fleurs etc.), je n’ai jamais su me considérer moi-même comme une artiste. J’ai préféré développer mon goût de l’organisation et de la gestion et ainsi proposer mes compétences de façon professionnelles.
Pauline DETRAZ – Illustratrice et Graphiste :
«Un grand merci pour cette collaboration aussi humaine qu'efficace. Tu as su t'adapter très vite au monde de l'audio visuel grâce à ton grand sens créatif et bien sûr à ta bienveillance envers toute l'équipe post prod. Professionnalisme, rigueur, écoute et conseil ont toujours été au rendez-vous. Merci pour tout !»
Ainsi mes connaissances sur le statut de l’intermittence, la relation avec pôle emploi spectacle, les organismes sociaux : AUDIENS, l’AFDASS, la CMB mais encore l’URSSAF pour la déclaration AGESSA et MDA… sont solides et me permettent d’accompagner compagnies de théâtre, photographes, vidéastes, associations culturelles …
Fanette CATALA – Chargée de production :
«J'ai eu le plaisir de travailler avec Sarah pendant deux ans à EO Production. Elle m'a initiée au fonctionnement du studio de production, m'a tout appris sur la gestion des contrats intermittent, la cession du droit à l’image, la facturation, entre autres. Mais ce que je retiens d’elle (au-delà de son impressionnante capacité d’organisation) c’est la droiture, l’attention et l’anticipation dont elle fait preuve dans chaque mission confiée.»
Mais qui de mieux que les personnes que j’ai pu côtoyer pour vous en parler ?
Charlotte LAVIGNE – Monteuse Vidéo/ Motion designer :
"Travailler avec Sarah a été un véritable plaisir. Elle est toujours présente pour vous écouter et vous guider. Elle a une véritable maîtrise du domaine de l’audiovisuel et du spectacle vivant. Sa culture et son expérience personnelle lui permettent de vous suivre et vous conseiller dans vos projets, et cela, au-delà d’une expertise administrative, elle sait comprendre vos besoins et avoir une vision plus globale de vos attentes. C'est quelqu'un de fiable, sérieux, et surtout pleine de bonne humeur et de gentillesse ! "
Alors j’ai recueilli quelques retours d’expériences pour vous les partager.
Myriam KERNAFI – Administratrice Secteur culturel :
"J'ai eu plaisir à travailler conjointement avec Sarah, au-delà de sa personnalité fort agréable j'ai pu découvrir sa rigueur et son professionnalisme tout au long de nos 5 mois de collaboration."
Et croyez-moi, quand j’ai reçu chacun de ces retours, je ne m’attendais pas à tant de flatteries que j’en ai laissé couler ma petite larme !
Elora BOUVARD – Chargée de production :
«J’ai eu l’occasion de collaborer avec Sarah sur la partie administrative de plusieurs projets audiovisuels. C’est une personne rigoureuse et méthodique qui prend plaisir à aider les autres. Sa polyvalence et sa bonne humeur sont devenues aujourd’hui pour moi une vraie source d’inspiration.»